Les examens du premier trimestre ont commencé dans les collèges et lycées à partir du 4 décembre et se prolongeront jusqu’au 16 du même mois. La menace qui pesait sur ces examens a, finalement, été levée par les enseignants suppléants.
Malgré leur désaccord avec le ministère de l’Education, ils ont affirmé qu’ils ne toucheraient pas aux élèves et, par conséquent, ils s’engagent à assurer un déroulement normal de cette échéance.
En tout cas, ils restent mobilisés pour s’opposer aux propositions ministérielles, particulièrement en ce qui concerne les contrats, la régularisation de la dernière tranche d’enseignants à recruter et l’extension des salaires de 2023 sur 12 mois et non pas sur 9 comme le préconise le ministère.
En quête d’un compromis
C’est la Coordination nationale des enseignants suppléants (Cnes) qui a annoncé cette prise de position. Pour elle, il s’agit de préserver les intérêts des élèves et de ne pas les mêler aux actions qu’elle entreprend avec les autorités. D’ailleurs, c’est ce que tout le monde a refusé d’admettre au cours des multiples bras de fer engagés par les syndicats durant les dernières années et qui a coûté cher au système éducatif. Nos enfants en pâtissent encore.
Toujours est-il que les responsables de la Cnes ont décidé, de concert avec la Fédération générale de l’enseignement secondaire (Fges), de poursuivre les négociations avec le ministère de tutelle en vue d’aboutir à un compromis. En effet, la dernière réunion du 29 novembre entre le bureau exécutif de la Fges et des responsables du ministère n’a pas permis d’obtenir les résultats escomptés. Au cours de cette réunion, les autorités ont proposé la signature de contrats pour les enseignants suppléants à l’instar de ce qui est énoncé dans le décret 1046 pour l’année 2018.
Selon les termes du contrat dans sa nouvelle mouture, les enseignants suppléants recevraient un salaire mensuel brut de 1.250 D couvrant, uniquement, l’année scolaire. Soit 9 mois. Concernant la Cnes, la position est claire : il n’est pas question de signer ces nouveaux contrats. Malgré l’appel du ministère à se présenter aux Commissariats régionaux à l’éducation pour la signature de ces contrats, la Cnes a invité tous les enseignants concernés à ne pas le faire. Or, le ministère a fixé un dernier délai pour cette opération. Ce délai est dépassé selon la Cnes. Ceux qui ne signeraient pas ces contrats seront considérés comme des défaillants et ne pourraient pas prétendre au recrutement.
Points du désaccord
Ceci étant, la Fges maintient le contact à travers un nouveau round de négociations au cours de cette semaine pour arrondir les angles et relever quelques points de désaccord portant sur le versement des primes de rentrée scolaire dont on impute le retard au ministère, vu la non parution des textes de loi y afférents. Autre point du désaccord, le recrutement de la quatrième et dernière tranche d’enseignants suppléants.
Dans un communiqué publié, tout récemment, la Fges refuse ce non-respect des engagements et avertit les autorités quant aux conséquences qui peuvent découler de l’attitude de “mépris” manifestée à l’égard des enseignants.